Les métamorphoses de la société salariale
Partie 1 : Problématique du travail à la problématique de l’emploi
Partie 2 : Problématique des classes sociales aux catégories socio professionnelles
Partie 3 : Passage de l’entreprise comme lieu d’intégration à l’entreprise comme risque d’exclusion
Bibliographie : Robert CASTEL, Michel LALLEMENT, Margaret MARUANI
Chapitre 1 : Du travail à l’emploi : approche des bouleversements de la société contemporaine
I- Le travail salarié : un principe organisateur de la société
Extension du salariat et déclin du nb de non salariés : Les non salarié 1/3 des actifs en 1954, aujourd’hui 10%. Les économies développées sont arrivées après la 2nd guerre mondiale dans une phase de relative sécurité pour la population active grâce au salariat. Le salariat c’est d’abord un mode d’emploi, c.à.d. c’est un salarié qui travaille pour qqun d’autre à savoir un employeur qui peut être public ou privé. On oppose le salarié aux travailleurs indépendants (propre patron) et aux professions libérales. Le salariat est le modèle de travail qui fonde aujourd’hui notre société et les sociétés des pays aux économies développées.
Le travail : en français il vient du latin trepalium outil composé de 3 pieux qui servait à immobiliser les chevaux pour mieux les ferrer. Première définition plutôt péjorative, à cause des valeurs diffusées ds la société française, qui sont issue de la tradition judéo chrétienne pour laquelle le travail est le châtiment imposé à l’homme par dieu pour le péché originel. Progressivement le travail va devenir utilité à partir du 16ème siècle. Notamment il va devenir une valeur centrale dans nos sociétés avec les calvinistes (portent une doctrine théologique protestante et pour qui le travail est un signe de la grâce divine). On passe d’une signification péjorative à une signification positive. Avec l’émergence des 1ère industries le travail est assimilé à un facteur de production & il se mesure au fait qu’il s’agit