Les obsèques de la lionne
Le travestissement
Le contexte nous montre des personnages qui sont clairement énoncés (ce ne sont pas des personnages types).
Il associe très nettement le Lion au Roi : « le roi Lion » v31
La périphrase : « la femme du Lion » v1 montre que la « Reine » (v26 v37) n’existe que par son mari. Le champ lexical du roi se poursuit : «Prince » v3 v12 v19, « Roi » v30 …, « Monarque » v33. Au vers 13, l’ « antre » désigne la tanière du Lion.
La cour semble un endroit de rivalité et de mesquinerie.
Le « Lion » v1 est le « Roi » v30
Les « Loups » v36 sont les « prévôts » v8
« Les Courtisans » v16 sont désignés par « Messieurs les Courtisans » v16, « le Cerf » v25 et un « flatteur » v28.
Les masques ne sont pas tenus longtemps. Il utilise un peu les animaux puis il critique ouvertement la cour.
La réalité de la cour
La scène est très réaliste (solennelle). En effet, les obsèques et leur organisation sont en effet décrites avec beaucoup de réalité. C’est peut être un moyen de décrire l’hypocrisie de la cour. Le caractère du deuil paraît très officiel avec des verbes comme « régler » v9 et « placer » v10 dans l’enjambement entre les vers 6 et 10. De plus il y a une foule de monde « cérémonie » v9, « convoi » v44 et « compagnie » v10. C’est très imposant
La mort apparaît par la périphrase du premier vers et surtout par le passé simple du verbe mourir (« mourut » v1) de manière très brutale.
Là encore La fontaine utilise des thermes très directs. Au vers 11, il s’adresse à nous lecteur avec « Jugez si chacun s’y trouvera ».
II. Satire du pouvoir
Vision du couple royale
A travers ce que l’on dit de la Lionne, il se dessine le portrait du Lion. Par exemple, la périphrase « la femme du Lion » v1 montre que la Lionne n’existe que par son mari. De plus la coupure du vers est irrégulière. Le mot « Lion » est ainsi mis en relief. Le couple royale a un statut très puissant : d’une part ils sont présentés comme cruels :