Les optiques de marketing selon " marketing management "
1. L’optique production :
C’est l’une des approches les plus anciennes. Elle suppose que le consommateur choisit les produits en fonction de leurs prix et de leur disponibilité. Le rôle prioritaire du gestionnaire est alors d’accroître l’efficacité de la production, de réduire les coûts et de distribuer massivement ses produits. L’optique production semble appropriée dans deux cas : lorsque la demande est massive et peu fortunée (comme dans de nombreux pays en développement) ; et lorsque l’entreprise veut baisser substantiellement le coût du produit afin d’élargir le marché.
2. L’optique produit :
Cette deuxième approche repose sur l’idée que le consommateur préfère le produit qui offre la meilleure qualité ou les meilleurs performances. L’entreprise doit, dans ce cas, améliorer en permanence la qualité de ses produits. Le risque est de « tomber amoureux » du produit que l’on fabrique au point de sous-estimer les réactions du marché ou de ne plus chercher à les comprendre. Un produit meilleur peut ne pas attirer le public si sa performance ne trouve pas d’utilité auprès des clients ou s’il est commercialisé dans des conditions inadéquates.
3. L’optique Vente :
Il s’agit de vendre le plus possible au plus grand nombre de clients possibles, sans forcément se préoccuper de l’utilité du produit pour les acheteurs et donc des chances de les fidéliser. L’optique vente est fréquemment employée pour les produits non souhaités par les consommateurs, comme les polices d’assurances ou les encyclopédies. La plupart des entreprises qui l’adoptent sont en situation de surcapacité. Leur but est de vendre ce qu’elles produisent plutôt que de produire ce qu’elles pourraient vendre. Cependant, cette approche comporte des risques importants, car elle suppose que les clients qui sont amenés à acheter le produit l’apprécieront et que, dans le cas contraire, ils ne le rapporteront pas et n’en diront pas de