Les origines des vampires
Le vampire est relaté dans beaucoup de mythologies antiques. Elles disent que d'infâmes créatures aiment boire du sang humain. On trouve une grande quantité de légendes sur les vampires dans le monde entier. Dès le XI° Siècle, se répandent des rumeurs sur des défunts dont le corps est retrouvé intact dans leur tombe, mais maculé de sang. On raconte que des morts quittent leur tombe et attaquent les gens. Le vampire ne supporte pas la lumière du jour, Il est capable de se transformer en toutes sortes d'animaux : araignées, souris ; mais aussi brouillard ou fétu de paille. Il est insaisissable. Avec le Christianisme, la signification du sang s'enrichit : le sang n'est plus seulement symbole du sacrifice mais source de résurrection : " Ceci est mon sang, prenez et buvez… " Le mythe du vampire emprunte la même symbolique mais inverse les connotations : la résurrection est damnation. C'est au XVIII° Siècle que va se produire ce qu'on appelle de nos jours "l'épidémie vampirique". Tous les journaux en parlent en Europe. Des chasses vont être organisées. En plein siècle des Lumières c’est une psychose collective. Il faut savoir que dans la première moitié du XVIIème siècle, l'épidémie de peste fut extrêmement meurtrière. Dès qu'on comptait plusieurs morts suspectes dans un village, on en attribuait souvent la responsabilité à un revenant. Les autorités alertées par la population faisaient ouvrir des tombes. Il faut dire que lors des épidémies, de nombreux comateux ont été inhumés vivants. Se réveillant dans leur tombe, on comprend qu'ils hurlent d'angoisse et se déchirent les chairs. Certains témoins prétendent avoir entendu des morts mâcher dans leur tombe. Les pays touchés doivent faire des enquêtes complètes et des phénomènes seront inexpliquables. L'existence du vampirisme va être officialisée. Il devient un sujet à la mode dans les salons de l'époque. Le terme vampire est reconnu en 1732. Le vampire craint l'eau bénite et tous les symboles de