Les outils d'audit
Il a toujours relevé d’une saine prudence, dans les entités économiques, de confier à une personne indépendante et compétente le soin de vérifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes établis par les responsables de cette entité.
Cette tâche était autrefois confiée à un vérificateur des comptes. Il est aujourd’hui dénommé commissaire aux comptes, contrôleur légal ou statutory auditor, ou encore auditor. Le commissaire aux comptes doit mener un audit conduisant à la certification de la régularité, de la sincérité et de l’image fidèle des comptes annuels. Dans sa démarche, l’auditeur procède à l’acquisition d’une connaissance générale de l’entreprise, à une analyse de procédures qui aboutit à l’évaluation du contrôle interne et à un examen direct des comptes et des états financiers. Par ailleurs, la première action de l’auditeur n’est pas d’examiner les comptes qu’il doit contrôler, mais au contraire de comprendre d’une part la réalité des opérations qu’ils traduisent, et d’autre part l’organisation que s’est donnée l’entreprise pour les mettre en œuvre. Il est ainsi amené à conduire sa démarche sur la base d’un découpage modulaire qui lui permet de respecter les liens existant entre l’évaluation du contrôle interne et l’examen des comptes. En outre et pour réussir sa mission, l’auditeur dispose d’un certain nombre d’outils lui permettant de décrire l’organisation de l’entreprise. L’intérêt de cet écrit, est d’énumérer ces différents outils, tout en les expliquant, vu leur importance pour l’auditeur du fait qu’ils sont des techniques d’évaluation du niveau du contrôle interne, la détection des anomalies, et donc d’élaboration des feuilles de révélation et d’analyse des problèmes.
Ainsi, ce travail se présente comme suit :
En première partie, nous mettrons l’accent sur l’audit en général.
Et en deuxième partie, nous présenterons les différents outils de description d’audit.
I. Historique, définition et typologie de