Les pauvres au xviii
Axes de lecture du sujet : * Qu’est ce qu’être pauvre ? * Qu’est ce que l’assistance ? * Les femmes sont-elles plus pauvres que les hommes ? Plus de mendiants femmes qu’hommes ? * Existe-il un seuil de pauvreté ? A partir de quand est-on considéré comme « pauvre » par la société ? * Les hôpitaux ? * La charité ? * Y’a-t-il différentes sortes de pauvreté ? Des « paliers » de pauvreté ? * Y a-t-il eu des lois, des réformes, concernant les pauvres et/ou l’assistance en France au XVIIIème ? Si oui, quel roi, et quand ? Que disent-elles ?
Idées diverses : * Au XVIIème siècle, être pauvre était souvent associé à l’oisiveté de la personne, a son manque de foi. Si on était pauvre, c’était car on manquait de foi. A cette époque, pour « remédier » a ce problème, on pratiquait une politique d’enfermement massive dans les hôpitaux généraux, ou les hôtels-Dieu. Mais, a partir du XVIIIème siècle, de nouveaux facteurs entrèrent en compte dans la définition de « pauvreté » ; désormais, on prend en compte l’économie et la société. La solution à ce paupérisme n’est plus l’enfermement, mais on préfère donner du travail à ces pauvres gens. D’ailleurs, Montesquieu dit, dans l’Esprit des Lois qu’ «un homme n’est pas pauvre parce qu’il n’a rien, mais parce qu’il ne travaille pas ». * Le XVIIIème est aussi le siècle de la réforme de l’assistance. En effet, au XVIIème siècle, les lieux d’assistance (donc les hôpitaux) étaient pris en charge par des ecclésiastiques (les hôpitaux généraux ont étés crées par la Compagnie du Saint-Sacrement), mais au XVIIIème, c’est l’Etat qui reprend le contrôle. Cette réforme de l’assistance est aussi aidée par le courant des Lumières, qui développe la philanthropie, l’amour des hommes, et encourage les œuvres de bienfaisance en remplacement des œuvres de charité. Cependant, il faut faire attention : même si la bienfaisance a pour but d’apporter le