LES PENSEES Blaise PASCAL
INTRO
XVIIe siècle voit s’épanouir de nombreux divertissements comme le jeu de paume ou les jeux de cartes, toujours liés à l’argent.
Dans ses Essais, Montaigne, un siècle auparavant, consacre une partie sur ce qu’il appelle la diversion. Elle serait selon lui positive puisqu’en ne pensant plus à ce qui nous fait souffrir, on souffre moins.
Pascal, quant à lui, livre une vision beaucoup plus négative du divertissement dans ses Pensées (1670), puisqu’il nous détourne de nous-même.
LECTURE
Il s’agit d’étudier comment Pascal nous livre sa propre notion du divertissement à travers une argumentation direct, l’essai.
Annonce du plan
DEVELOPPEMENT
1) Le divertissement constitutif de la nature humaine
Pascal donne un portrait très pessimiste et négatif de la condition humaine. Elle est malheureuse : « tout le malheur des hommes » l4, « tous nos malheurs » l10, et ce serait la à cause de sa propre condition ; « le malheur naturel de notre condition faible et mortelle et si misérable que rien ne peut nous consoler » l12-13
-> crescendo rythmique au niveau des syllabes qui met l’accent sur misérable, qui est renforcé par le si ; rappelle la section dans lequelle se trouve l’extrait : Misère de l’homme sans Dieu
- contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pascal déclare que c’est également le cas pour les rois, puisqu’il est lui aussi mortel : « il est malheureux tout roi qu’il est s’il y pense » l39
C’est là qu’agirait le divertissement, du latin diverto = détourner, s’éloigner de. Il permettrait donc à l’homme de se détourner de sa condition, de ne pas y penser, et donc de fuir le malheur.
Enonce les différentes formes de divertissements : « les divertissements des jeux » l9, « le jeu, la chasse, quelque spectacle attachant » l25
Cependant, le divertissement ne permet pas d’être heureux : « Ce n’est pas qu’il y ait en effet du bonheur, ni qu’on s’imagine que la vraie béatitude » -> les sensations que l’on peut espérer