les Pensées de Pascal- fragments 102 a 109
Comment s’exprime la dualité de l’homme dans les fragments 102 à 109 ?
L’inconstance de l’homme, de part sa dualité est démontrer dans ce passage. En effet les fragments 102 à 109 nous montre d’une part la grandeur de l’homme et d’un autre coté la misère de celui-ci.
Le fragment 102 nous présente une conception de l’homme sans pensée. Dans ce fragment il est comparé à une roche. Pascal s’accorde donc ici aux pensées de Descartes, la nature et les animaux sont mécaniques tandis que l’homme lui a sa raison. Cette raison lui permet de posséder une certaine grandeur. Le fragment 103, une simple phrase nominal, souligne aussi cette idée de raison qui diffère l’homme des animaux. Le fragment 106, insiste aussi sur la grandeur de l’homme grâce la supériorité de l’âme sur la matière : « immatérialité de l’âme. ». Quant au fragment 104, il reflète l’idée que l’homme est un « roseau pensant », c’est à dire que la grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable.
Cela nous transporte donc vers les fragments 105 et 108 qui renvoient à la connaissance de notre misère. En effet le fragment 105, se rapporte à cette idée que la conscience de l’homme de sa misère montre aussi sa grandeur. Le fragment 108, nous donne l’image du « roi dépossédé ». C’est à la fois une métaphore et une oxymore qui montre que cette grandeur s’oppose à la misère de l’homme. L’opposition entre Paul Emile et Persée illustre cette idée : en effet si l’homme était capable d’accepter sa nature déchue, il ne serait peut-être pas si misérable. En effet, l’homme porte en lui le péché. C’est un être passager, en proie au doute et aux questionnements. Ce fragment nous donne une vision tragique de l’homme qui est confronté à une force transcendante qui le dépasse. La finitude et la fatalité de l’homme sont donc mises en avant par l’auteur. De plus ce qui est tragique dans la chute de l’homme c’est qu’elle est irréversible, le péché originel faisant de lui cet