Les phénotypes diabétiques
Au niveau métabolique le phénotype diabétique est défini par une hyperglycémie ( >1,26g/l à jeun ).
On distingue 2 types de diabètes :
- Le diabète de type 1( DID ), dit diabète insulino dépendant. Il est caractérisé par la destruction totale des cellules beta du pancréas endocrine qui normalement sécrète l'insuline. C'est une réaction auto-immunitaire.
- Le diabète de type ( DNID ), dit non insulino dépendant. Il résulte de 2 anomalies : - une altération de la sécrétion d'insuline par les cellules beta du pancréas, mais cette sécrétion n'est pas nul et parfois supérieur à la moyenne, mais elle fini par décroître avec l'évolution de la maladie et reste en fait insuffisante par rapport aux besoins ce qui explique l'hyperglycémie chronique; à terme le cellules beta ne reconnaissent plus convenablement le glucose comme signal de sécrétion. - des problèmes au niveau des récepteurs spécifiques des cellules cibles qui sont peu sensible à l'hormone.
II/ Phénotypes diabétique, gènes et environnement
On peut avoir une prédisposition génétique à un phénotype diabétique en fait de nombreuses gènes sont impliquées dans le développement du diabète. Les diabètes résultent de l'interaction entre ces gènes et les facteurs de l'environnement, l'alimentation en particulier, dans la majorité des cas un diabète de type 2 se développe après une obésité. La connaissance précise des gènes de susceptibilité au diabète et de leurs allèles, entre dans le cadre de la médecine prédictive. Mais l'utilisation de ces connaissances soulève des problèmes éthiques importants liés à la sélection des embryons voir de l'avortement.
CONCLUSION :
Notre pancréas libère les hormones insuline ou glucagon selon la glycémie de départ, celles-ci agissent principalement sur des cellules cibles du foie et sur les adipocytes qui possèdent des récepteurs spécifiques. L'insuline entraîne la capture du glucose sanguin ( d'où chute de la glycémie ). Ainsi la