Dès 1870, un mouvement colonisateur se forme en Europe, plus particulièrement en Angleterre et en France. Ce mouvement est surnommé « la course aux clochers » de par le nombre de territoires conquis et la vitesse à laquelle les pays colonisateurs l’ont fait. Mais, le système colonial divise l’opinion publique. En effet, la majorité des hommes politiques et beaucoup d’intellectuels comme Victor Hugo sont pour la colonisation, mais certains voient déjà en la colonisation l’assujettissement fait aux colonisés… C’est pourquoi il semble intéressant d’étudier les deux faces de la colonisation.

L’image positive de la colonisation est en partie due à l’opinion publique qui est majoritairement en faveur de la colonisation. De plus les motivations économiques qui sont de chercher des débouchés pour la production sont appréciées. En effet, fonder une colonie, revient à développer l’exploitation économique. En 1938 quand les colonies françaises sont à leur apogée, la France a un courant d’affaires important. Elle importe 93,7 % de riz et exporte 98,5% de sucre raffiné en 1938 ! La situation économique est effectivement très confortable comparé à 1890, époque où les colonies se créaient à peine. Assurément, la part de riz importé était de 11,1% et la part de sucre raffiné exporté était de 12,7%.
De plus, les français se sentent rassurés par l’empire colonial qui leur assure une superficie de 12 132 200 km² et une population de 691 109 700 personnes. Cela garantit un réservoir humain de soldats, plus de centres de ravitaillement et de défense pour la marine française qui est considérable et très respectée. En outre, la surface du territoire français est synonyme de sa puissance. De par cette acquisition de pouvoir, à l’heure où les puissances sont de plus en plus rivales, la France prend sa revanche sur l’Allemagne.
Par ailleurs, les formules racistes qui choquent de nos jours doivent être replacées dans leur contexte, l’idée de départ de la colonisation repose sur un