Les praiques de la ville simone pennec
De nos jours, l’espace urbain et la ville de manière générale, regorgent d’activités, de pratiques et d’occupations pour l’ensemble des individus. Le seul fait de sortir de chez soi, de se balader, de s’aérer, permet de croiser d’autres individus, de côtoyer la masse, finalement de se sentir vivant. Il y a donc un réel intérêt porté à l’entretien d’une relation de proximité avec l’urbain, indirectement avec ce qu’il représente, c’est à dire le monde dans sa forme générale.
Bien entendu, cette nécessité d’interagir avec l’espace urbain n’est pas de même ampleur ni de même nature en fonction du type d’individu concerné. Les occupations, les pratiques, l’âge, le sexe, l’état de santé, les ressources, les formes de mobilités, l’accessibilité etc. , sont autant de facteurs permettant de répartir les individus dans l’espace urbain, et d’ainsi créer cette « foule », ces « passagers de rue » faisant partie du paysage, pour la plupart plongés dans l’anonymat découlant de l’urbanisation.
Quels sont donc les enjeux découlant de cette relation anonymat/proximité présente dans l’espace urbain ?
Entendons d’abord ce qu’anonymat et proximité signifient sur l’espace urbain.
Cette proximité est une proximité spatiale : individus se croisent, se parlent, s’entrechoquent, se saluent… La rue est un lieu quelque part qui rapproche, qui fait découvrir, permettant les rencontres et les différents types d’échanges entre individus. L’urbanisation est donc facteur de lien social, voire de création de lien social, ainsi que de proximité spatiale.
Néanmoins, le fait d’être proche dans l’espace n’exclut pas le fait qu’il y ait un certain anonymat présent chez chaque individu. En effet, la grande ville manquerait selon certains de « personnalité », plongeant l’individu dans la foule, anonyme au milieu de la masse, comme perdu, seul et abandonné. Le