Vol dans les magasins ou dans les voitures, voitures brûlées, violences, dégradations des biens, trafic de drogue. La délinquance touche particulièrement les 16-25 ans. Face à cela, la privation de liberté est-elle une bonne chose ? Il y a-t-il d’autres solutions ? Dans un premier temps, j’évoquerai si l’enfermement est une bonne solution, puis, je parlerai des autres moyens pour limiter la délinquance.

Tout d’abord, la prison a pour rôle de punir les délinquants. Version moderne et civilisée du châtiment, la prison se présente comme une peine juste et calculée à la mesure de la faute commise. En emprisonnant les délinquants dans des cellules pendant plusieurs mois ou plusieurs années, cela permet de leur faire réfléchir à leurs actes. Par exemple, une personne qui a commis des vols à l’attelage peut prendre jusqu’à plusieurs années de prison, cela dépend s’il est récidiviste ou pas.
Ensuite, la prison a également pour rôle de protéger les autres. Pendant le temps de sa peine, le coupable est exclu de la société qui de cette façon se protège de lui. Isoler, mettre à l’écart, ériger un mur sécuritaire, une frontière dedans/dehors… c’est la solution pour protéger les autres individus. Notamment, les délinquants qui font usage de la violence. Par exemple, le collégien qui a agressé son professeur à coup de couteau à Vitry-sur-Seine.
Enfin, la prison a pour rôle de remettre les fautifs dans le droit chemin, permettre la réhabilitation. Dans le scénario idéal, le milieu carcéral doit offrir au délinquant l’occasion et les moyens de changer, de se bonifier ou de se soigner par exemple s’il est un délinquant sexuel. Remettre dans le droit chemin pour qu’à sa sortie l’ancien détenu retrouve sa place, du moins, une place dans la société.

Pour commencer, il existe d’autres méthodes que la privation de liberté. Le travail d'intérêt général est sans doute le substitut le plus efficace aux courtes peines d'emprisonnement. Le travail d'intérêt général est sans doute le