Les propositions
A – Les propositions
Pour identifier la nature d'une proposition, il faut observer le lien que cette proposition a avec les autres propositions de la phrase.
1 – Les propositions ne dépendent pas les une des autres (= chaque proposition peut être une phrase si elle est toute seule → elle a du sens).
Nature des propositions : Propositions indépendantes
Dans ce cas, les propositions sont reliées par :
• un signe de ponctuation ( : , ; ) - La juxtaposition.
• une conjonction de coordination (mais, ou, est, donc, or, ni, car) – La coordination.
2 – La proposition dépend de l'autre proposition (= celle qui dépend de l'autre ne peut pas être une phrase si elle est utilisée seule → elle a besoin de l'autre proposition pour avoir du sens).
Nature des propositions : Une proposition principale et une (ou plusieurs) proposition(s) subordonnée(s)
Dans ce cas, c'est un mot subordonnant qui fait le lien entre les propositions – La subordination. exs : Angélique trompe son mari mais elle ne veut pas lui avouer. Prop. Ind. CC Prop. Ind.
Marc aimerait qu'Angélique réponde à ses avances. Prop. Princ. MS Prop. Sub.
Quand George Dandin décide de se venger, Angélique parvient toujours à s'en sortir. MS Prop. Princ. Prop. Sub.
B – Les propositions subordonnées
Il existe deux types de propositions subordonnées.
1 – Les propositions subordonnées relatives. = C'est une proposition subordonnée introduite par un pronom relatif. Elles précisent un nom.
2 – Les propositions subordonnées conjonctives. = C'est une proposition subordonnée introduite par une conjonction de coordination. Il en existe deux sortes.
a. Les propositions subordonnées conjonctives complétives. Elles sont introduites par « que ». Elles complètent un verbe. ex : Je pense que tu as raison.
b. Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles. Elles sont introduites par une conjonction de subordination. Elles ont la fonction de