“We want things to change, but we don’t want everything to change...”
History, mythology and ideology among the Pumé Indians of Venezuela
Dr Gemma Orobitg Canal

Au cours de cet article Gemma Orobits abord la société des Pumé situé au Vénézuela. Sa recherche est centrée sur l’analyse des mythes. Ces mythes fondateurs qui rendent compte de la structure de la société. Sa problématique tourne autour de l’évolution des mythes au cours du temps. Sont-ils capable ou non de s’adapter aux changements sociétaux ? Est-ce que la transmission de ces mythes reste importante dans une société de plus en plus occidentalisé ? Les mythes que l’auteur à choisit de travailler explique les premiers contacts qu’on eut les indiens d’Amérique avec les colons. Nous verrons donc dans un premier temps quelles ont été les changements opéré sur ce mythe, puis son impact sur la société.

L’observation établit par l’auteur s’est déroulée en deux parties, une première qui servit à étayer sa soutenance de thèse, qui donna lieu à la publication d’un ouvrage « les Pumé et leurs rêves ». Puis une seconde quelques années plus tard qui lui permit d’actualiser sa recherche. Durant son second voyage elle constata que les mythes auxquels elle avait été confrontée ont été modifiés. Ils ont évolué, ont changé et cela en relation avec l’évolution de la société. Ces mythes relatent notamment la naissance de la communauté de Ricieto, qui incarne la ville moderne pour les Pumé, une ville moderne où ils sont intégré et mis au centre de la dynamique.
La modernisation des mythes Pumé est concomitante à l’évolution des relations entre les indigènes et l’Etat Vénézuélien. Cet Etat représente le monde des « Blancs », le monde des colons ; ces colons qui ont chassé, cherché à exterminer les indigènes. Ces derniers ce sont réfugier dans leur rêves, ces rêves leur permettent de s’échapper de ce monde qui les persécutes, les traques. Lorsque l’Etat Vénézuélien entreprend une réforme agraire entre 1958 et