Les regrets de du bellay
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Les regrets De Joachim Du Bellay Explication du sonnet 24
Joachim Du Bellay, poète français, membre de la Pléiade publie en 1558 Les regrets. Le lecteur qui s'attend à une nouvelle Olive à l'image de la poésie Pétrarquiste est plutôt surpris. En effet, Du Bellay présente un recueil de sonnets métalittéraires, et de par l'emploi du sonnet à forme fixe, une rythmique est conférée.
Il utilise la forme du sonnet selon Marot, un de ses contemporains, mais il est intéressant de noter qu'il le méprise ainsi que sa manière d'écrire.
Le « Je » parle en qualité de poète, et s'adresse à Baïf. Jean-Antoine de Baïf, un ami de Du Bellay, il fait lui même partie de la Pléiade. Nous pouvons donc penser que le « Je » est Du Bellay, mais nous n'en avons alors aucune certitude.
Le poème se découpe d'une manière duale, nous avons deux quatrains et un sizains que l'on peut diviser en deux moments. Dans les deux quatrains (v.1-8), le « Je » se démarque de Baïf, qui est alors présenté comme heureux, son bonheur est souligné par une hyperbole (v.1). Dans le sizain (v.9-14), nous pouvons constater la mélancolie du « Je » (v.10).
Nous sommes en mesure de nous interroger de la façon suivante : Dans quelle mesure le « Je » va-t il dresser un constat de faits pour se différencier de ses contemporais.
Le poème s'ouvre sur une hyperbole (v.1) qui marque immédiatement une opposition entre le « Je » et Baïf. Dans cette première partie, nous avons une accumulation du bonheur (« belle, courtoise, et gentil maistresse », v7)de Baïf qui ne fait que marteler l'opposition aux maux qu'endure le « Je ».
Dans la première strophe, le « Je » évoque deux divinités aveugles tout en les opposant, la déesse Fortune (« ceste aveugle Deesse » v2) et Cupidon (« cest aveugle enfant qui nous fait amoureux » v4). Du Bellay a déjà fait appel à ces divinités dans les sonnets précédent (sonnet 1 et 6).
Le second quatrain s'inscrit dans une continuité d' opposition