Les ribosomes et la synthèse prothéiques
I – Biogénèse et caractères généraux des ribosomes
Dans une cellule eucaryote les ribosomes ont les trouvent soit libres dans le cytoplasme soit liés à la membrane du RE. Dans le nucléole ces ribosomes sont formés par des sous unités ribosomales qui sont initialement générées au niveau du nucléaire. Chacune de ces sous unités c’est ce qu’on appelle une ribonucléoprotéide formée de plusieurs dizaines de protéines et d’ARN ribosomal. Ces ont eux qui vont être responsable de cette étape de traduction qui consistent à convertir des informations contenues sur cette ARN en protéines. On trouve des ribosomes dans le cytoplasme mais aussi dans les mitochondries qui sont générés au niveau de ces mitochondries, alors que ceux du cytoplasme viennent du nucléole. Ils ressemblent à des ribosomes de procaryotes et servent uniquement à la synthèse des protéines mitochondriales. D’une manière générale les ribosomes des cellules procaryotes et eucaryote ont une architecture voisine, ont des composants assez similaires et ont des protéines homologues, même fonction de traduction de l’ARN en protéine.
II – La traduction A – Le code génétique
Il existe 4 nucléotides différents dans l’ARN et 20 acides aminés dans les protéines. La traduction s’expliquera par une simple correspondance entre nucléotides et acides aminés, la séquence nucléotidique de l’ARN est lue par groupe de 3, on appelle cela des codons. Et comme il existe 4 nucléotides différents, on a donc 64 codons possibles pour 20 acides aminés. Un acide aminé peut être décrypté par un ou plusieurs codons. Un codon va toujours donner un acide aminé unique qui lui correspond sauf 3 UAG, UGA et UAA qui sont des codons stop. Ces codons là agissent comme des signes de terminaison de la traduction c'est-à-dire qu’il illustre la fin d’une séquence codante pour une protéine. En théorie une séquence d’ARN peut être traduite par n’importe lequel des 3 cadres de lecture terminé