Les rites de passages
Les rites de passage est un ouvrage écrit en 1909, par Arnold Van Gennep.
Arnold Van Gennep est né en 1873 à Ludwigsburg (Wurtemberg) de père allemand (descendant d’émigré français) et de mère hollandaise. Il occupa brièvement, entre 1912 et 1915, la chair d’ethnographie de l’université de Neuchâtel ainsi que les fonctions de directeur adjoint du musée d’ethnographie de la même ville. Ses recherches se porte en premier lieux sur les problèmes ethnologiques de son temps (le totémisme, le tabou, les formes primitives de la religion, les rapports du mythe et du rite). Après 1920, il se consacre entièrement à l’ethnographie et au folklore de la France, il publia le monumental manuel de folklore français contemporain (1937-1958) qu’il laisse inachevé à sa mort en 1957.[1]
Van Gennep choisi d’écrire Les rites de passage, afin de faire une classification des rites, de les expliquer, et de montrer comment et pourquoi ils s’exécutent ainsi, en renvoyant toujours à des exemples de différentes sociétés.
Avant toutes choses Arnold Van Gennep distingue deux classes de rites, les rites sympathiques et le rites contagionnistes. Il définit que sont rites sympathiques « ceux qui se fondent sur la croyance à l’action du semblable sur le semblable »[2], quant aux rites contagionnistes ils se fondent sur « la matérialité et la transmissibilité (…) des qualités naturelles ou acquises »[3] . Il distingue également les rites animistes (il déplore d’ailleurs que l’école animiste n’est pas élaborée une classification rigoureuse de ses croyances et rites) des rites dynamistes. Ce sont quatre catégories de rites indépendants regroupés par deux (sympathique et animiste), (contagionniste et dynamiste) car étudiés par deux écoles aux points de vue différents. A cela Van Gennep ajoute une autre distinction, celle entre rite direct, c’est à dire immédiat sans intervention d’agent autonome, comme l’envoûtement par exemple, et rite indirect, qui