Les révisions constitutionnelles sous la 5ème républiques.
D'après Sieyes « il serait ridicule de supposer la nation liée elle-même par la Constitution à laquelle elle a assujetti ses mandataires. Non seulement la nation n'est pas soumise à une Constitution, mais elle ne peut pas l'être, mais elle ne doit pas l'être, ce qui équivaut encore à dire qu'elle ne l'est pas ». Cette idée apparaissait déjà dans la Constitution du 24 juin 1793 avec son article 28 : « un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures ». En effet, la procédure de révision est un moyen de permettre les modifications indispensables pour suivre l'évolution de la société. Mais elle permet aussi de protéger la Constitution de retouches abusives, c'est pourquoi il est possible de la réviser. La Constitution du 28 septembre 1958 a été créer sous l'impulsion du Général De Gaulle et a été adopter ensuite par référendum. Celle-ci a été rédigée pour mettre un terme à l'instabilité gouvernementale ainsi qu'à la crise de la guerre d'Algérie. Il nous faut remarquer que la Constitution de 1958 inscrit le retour 'un pouvoir exécutif fort. Son préambule renvoie à deux textes fondamentaux, tout d'abord la Déclarations des droits de l'Homme et du citoyens ainsi que le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. Plus tard, le 1er mars 2005, y fut ajoutée la Charte de l'environnement. Ces textes associés aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la République forment le bloc de constitutionnalité. A partir de la promulgation de la Constitution de la Vème République, tous les politiques ont eu la volonté d'améliorer la Constitution afin qu'elle demeure toujours en accord avec la société. C'est du moins ce qui semble avoir été l'objet des vingt-quatre révisions qui ont modifié la Constitution depuis 1958.
On peut alors se demander, après ces multiples révisions, si la constitution de 1958 se