2. Le rapport.
L'épreuve correspondant à la composition à partir d'un ou de plusieurs textes d'auteurs existe depuis plus de dix ans et ne devrait plus soulever d'interrogations majeures. Les rapports établis par le jury depuis sa création en rappellent les principes et la méthodologie. Ils fournissent des conseils précieux et des éléments de corrigés, c'est pourquoi on ne saurait trop recommander aux candidats non seulement de les lire attentivement, et dans leur intégralité, mais aussi de les utiliser pour s'entraîner efficacement à cette épreuve : il est pour le moins périlleux, en effet, d'attendre le jour du concours pour rédiger son premier devoir de didactique. Ce rapport s'inscrit dans la même perspective que tous les précédents : il s'efforcera de faire le point sur un certain nombre d'erreurs et de dérives à éviter, d'apporter des précisions d'ordre méthodologique et de présenter quelques éléments de correction.
Rappelons qu'il n'existe pas pour cette épreuve de schéma préétabli ni de corrigé-type, nombreux étant les choix et les plans possibles dès lors qu'ils s'organisent à partir d'une problématique littéraire pertinente et d'un projet de lecture adapté aux textes proposés, comme le prouvent les bonnes copies que les membres du jury ont pu corriger, et dont ils souhaiteraient voir le nombre augmenter d'année en année.
1. Une composition de didactique
Trop de candidats confondent encore didactique et pédagogie, et conçoivent leur devoir sur le modèle inapproprié d'un projet pédagogique destiné à figurer dans un cahier de textes, qu'ils truffent de remarques puisées dans leur expérience quotidienne. Ce n'est ni l'esprit ni la lettre d'une épreuve qui ne consiste pas à exposer des pratiques de classe ni à décrire par le menu le déroulement de cours fictifs devant des élèves imaginaires. Cela a été dit et répété à maintes reprises, et les candidats qui ont encore des difficultés, sont invités à se reporter à la lecture des premiers