Les sophiste
Les sophistes sont des maîtres de rhétorique et de philosophie qui enseignaient, au 5e siècle av. J.-C., l'art de parler en public et de défendre toutes les thèses, même contradictoires, avec des arguments subtils. Cette rédaction a pour but de présenter et d'expliquer la contribution des sophistes à l'élaboration de la pensée rationnelle. Ce texte fera d'abord état de l'évolution des rapports entre la philosophie, la science et la religion à cette époque. Par la suite, il traitera de l'émergence de la démocratie et du rôle qu'ont joué les sophistes à Athènes.
Cet écrit sera réalisé à partir du texte "Trois sophistes au siècle de Périclès : Protagoras, Gorgias et Hippias" (1).
Au siècle de Périclès, la philosophie est encore inséparable de la recherche scientifique. Ce n'est qu'"à la fin du 5e siècle que la science et la philosophie commencent à se distinguer l'une de l'autre : la science se centre sur la nature [...] et la philosophie sur l'homme." (2)
La pensée rationnelle amorce la recherche de sa propre identité et commence tout juste à se désunir du non-rationnel. Pour ce qui est de la religion, elle demeure encore dominante au début du 5e siècle, bien qu'elle soit contestée par plusieurs personnes, parmi lesquelles figurent des sophistes. Les rapports entre la religion et les premiers penseurs deviennent de plus en plus tendus, étant donné que ceux-ci jugent et remettent en question plusieurs aspects de la tradition religieuse.
A cette même époque, on assiste aussi à l'émergence de la démocratie à Athènes. Ce régime a surtout progressé grâce aux différentes réformes amenées par Dracon, Solon, Pisistrate et finalement Clisthène.
Parmi ces réformes, on remarque entre autres celle de Clisthène, qui retira les derniers privilèges des grandes familles et qui basa le statut de