Les sources du droit musulman
Équivalence entre Fiqh et Droit musulman ?
La littérature du Fiqh est immense car c’est dans le Fiqh que se forment les esprits dans la culture traditionnelle musulmane.
C’est d’abord le fiqh que l’on étudie dans l’enfance, puis dans la jeunesse dans la mesure où il constitue l’élément traditionnel mais fondamental de la pensée musulmane.
Le fiqh déborde de beaucoup ce qui pourrait être appris dans le droit romain ou dans le droit occidental actuel (droit civil – pénal – constitutionnel).
Il englobe un domaine tellement vaste qu’il est comparable au Talmud et à la littérature talmudique. Pourquoi cette comparaison ?
Parce que tous les deux englobent tous les secteurs de la vie humaine et touchent à l’homme dabs toutes ses manières de se comporter, notamment dans les domaines du droit et de la religion.
Il constitue donc le corps de doctrines enseignant à l’homme la façon idéale de se comporter. Peut-on définir le fiqh ?
A l’origine, le Fiqh semble exprimer le savoir, l’intelligence et la compréhension. Il détendait à toutes les branches de la science et du savoir. Or dans son évolution, le Fiqh est devenu le terme technique qui sert à désigner la science et la jurisprudence (science du droit religieux et de l’islam (cf. à Goldziber –Schacht)
Dans son sens le plus large, le mot fiqh recouvre tous les aspects de la vie religieuse, politique et privée. Il englobe : - Les lois réglant les pratiques rituelles, culturelles et religieuses (Al’Ibadat comprenant les injonctions et les prohibitions). - Le domaine entier du droit familial tel le droit successoral – le droit de propriété – les contrats et les obligations. Autrement dit toutes les dispositions concernant toutes les questions juridiques qui se présentent dans la vie sociale (Mu’amalat).
Il s’applique enfin au droit constitutionnel et aux lois réglementaires- l’administration de l’Etat et la