les sources du droit sous l'empire romain
« Tu quoque mi fili », en français « toi aussi mon fils » est la phrase la plus célèbre accordée aux derniers mots de Jules César .Celle-ci était adressée à celui qu’il aurait toujours considéré comme son fils Brutus, découvrant qu’il faisait partie du complot visant à son assassinat en 44 avant notre ère. Cet assassinat organisé par les sénateurs a été réalisé car ceux-ci voyaient en César la figure grandissante d’un roi, tant détesté par les romains depuis le bannissement de Tarquin en 509 avant notre ère. Pourtant l’évolution historique de Rome n’est pas dû à Brutus mais au véritable fils adoptif de Jules César, Octave qui en gagnant la bataille d’Actium en 31 avant notre ère contre Marc Antoine se voit accéder au pouvoir. Il obtient le commandement d’une république qui s’est considérablement élargie depuis sa création, avec de nombreuses provinces romaines qui ont vus le jour. Face à la difficulté de la gérance de ces vastes territoires, Octave va ré organiser les organes créateurs des règles de droit, autrement dit les sources du droit. Ces règles sont obligatoires et leurs respect doit être assurée. Ainsi, Octave va peu à peu modifier les structures mis en place sous la république, dans le but de s’approprier pleinement les pouvoirs, mais en faisant attention à ne pas passer pour un roi. Il va obtenir la réunion entre ses mains des 3 pouvoirs. Le premier pouvoir qu’il reçoit est l’imperium. Mais il est supérieur à celui des magistrats, sans limites de temps ni de limites géographiques. C’est l’imperium pro consulaire qui est décerné à Octave pour toute sa vie, sur toutes les terres conquises par Rome. Il reçoit la tribunicia protesta. Un pouvoir destiné à contredire le pouvoir des magistrats. Il reçoit un troisième pouvoir : l’autorictas, c’est la première fois que ce pouvoir est décerné à un individu. Il était exercé collectivement par une institution tout entière. Pour marquer ce pouvoir il va recevoir un prénom