Solenn V. Les syndicats en France
A travers l’histoire les travailleurs ont toujours lutté pour obtenir des droits. Beaucoup de ces droits ont été obtenus après les accords de Matignon de 1936 pendant le front populaire mais la liberté syndicale est reconnue en France depuis 1884. La loi dite de « Waldeck-Rousseau » (Waldeck-Rousseau était le ministre de l’intérieur sous le président de la troisième République, Jules Grévy) autorisant la création de syndicats professionnels date en effet du 21 mars 1884, au moment de la révolution industrielle. Les droits du travailleur sont aujourd'hui garantis pas la constitution et la loi. C’est la démocratie sociale.
Un syndicat est une association de défense des intérêts économiques, moraux, professionnels et sociaux de travailleurs adhérents exerçant dans la même branche professionnelle. Ils sont indépendants des partis politiques et de l'état. Dans une entreprise, tout salarié a le droit d'adhérer à un syndicat, sauf les militaires. Il existe aussi des syndicats de professions non salariées. La plupart des syndicats de salariés se regroupent aujourd’hui en confédérations dont les principales sont la CGT (Confédération générale des Travailleurs), FO (Force Ouvrière), la CFDT (Confédération Fran9aise Démocratique du Travail), ou encore la CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens). La CFE-CGC (Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres) est le principal syndicat du patronat en France. Le pluralisme est la règle essentielle.
Au sein de l'entreprise, chaque salarié signe avec son employeur un contrat de travail définissant les droits et les devoirs de chacun. Les syndicats jouent un rôle très important dans le dialogue social entre les salariés et les patrons ou l'état. Ils défendent les intérêts de leurs adhérents.
Les différents moyens d’action utilisés par les syndicats sont :
¤ les négociations, les grèves (chez Nutella par exemple où ils exercent une forte