Les systèmes politiques occidentaux contitutifs de démocraties ?
Introduction : Est-il possible d’opposer aux régimes « autoritaires » des « démocraties » qui le seraient définitivement et entièrement ou bien doit-on parler de niveaux de démocratisation permettant de classer les régules électifs en fonction du degré de consultation de leurs citoyens que ces régimes organisent ? Ainsi, plutôt que de considérer que la démocratie résiderait toute entière dans le seul principe du vote, il conviendrait d’analyser méthodiquement un « processus de démocratisation », acquisition sur la durée des formes institutionnelles d’établissement de l’influence des électeurs sur les gouvernements.
I- Évaluation des régimes électifs
1) L'affirmation officielle du caractère démocratique de nos régimes
Le discours permanent de ces institutions est que les régimes politiques d'Europe et d'Amérique du Nord constituent des démocraties, des espaces politiques dans lesquels le peuple dirige. Ce discours se manifeste à travers des rites institutionnels comme les campagnes électorales et des discours de journalistes, qui discréditent des régimes dits « autoritaires ». Ces discours et ces rites ont des effets de gouvernement, des effets de légitimation du pouvoir c’est-à-dire que plus les citoyens de ces pays entendent qu'ils vivent dans des démocraties, plus ils adhérents à ce mode de régulation.
Cependant, il est très difficile de marquer une rupture nette entre des régimes « démocratiques » et « autoritaires ». Il existe en effet des degrés de démocratisation. Une question qui n'est jamais posée est celle du degré inégal de démocratisation des régimes entre les différents pays européens. De plus, le discours contre les régimes autoritaires établit une frontière nette entre ces deux régimes : tous les régimes faisant appel au vote sont considérés comme étant des démocraties.
2) Des doutes sur le degré réel de