Les trensformations de paris
En 1879, les Républicains sont majoritaires à la Chambre des Députés comme au Sénat et l’un des leurs, Jules Grévy, est Président de la République.
Ils font immédiatement voter les grandes Lois destinées à enraciner la République dans le pays : liberté de réunion et d’association, enseignement primaire laïque, gratuit et obligatoire de 6 à 13 ans
En 1884, une révision de la Constitution affirme que la République est devenue « le régime définitif de la France ».En 1914, après avoir traversé de graves crises, la République s’est enracinée en France.
Les Républicains, qui sont au pouvoir en 1879, se qualifient d’Opportunistes (République Opportuniste de 1880 à 1885). Dirigés par Léon Gambetta et Jules Ferry, ces Républicains modérés veulent mettre en place des réformes progressives pour ne pas effrayer les paysans et la bourgeoisie qui ont peur de la République.
Leur premier objectif est de consolider la démocratie libérale [=régime politique où sont associés les principes d’égalité (démocratie) et de liberté (libéralisme)]. L’Etat doit garantir les libertés du citoyen avant de chercher à réduire les inégalités. Faire des réformes sociales n’est donc pas leur préoccupation majeure.
Ils font donc voter une série de Lois qui renforcent les libertés fondamentales : ---Loi du 30 juin 1881 : Liberté de réunion (les réunions peuvent avoir lieu sans autorisation), ---Loi du 29 juillet 1881 : Liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’affichage, ---Loi du 21 mars 1884 : Liberté de constituer un syndicat (Loi Waldeck-Rousseau).
« Le Cléricalisme, voilà l’ennemi » déclare Léon Gambetta en 1877.
Les Républicains sont anticléricaux (=hostiles à l’influence des Eglises dans la société). Pour eux, l’Eglise catholique, qui est traditionnellement attachée à la monarchie d’Ancien Régime, est considérée comme un danger pour la République et une menace pour l’unité nationale.
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