Les trieux namur
Une porte, un accès: dans le parler du Moyen Age, c'est le sens que prenait le mot «trieux». Le nom est resté en ce quartier de Namur qui a vu s'installer les facultés universitaires au début du XIXe siècle; il va très bien aussi à une maison d'accueil d'un genre particulier.
Les candidats réfugiés sont de plus en plus nombreux.
Avant que le CPAS de Namur décide de sa fondation, il y avait déjà des maisons d'accueil à Namur. Mais elles n'hébergeaient que des mères avec enfants ou des hommes célibataires. Toute l'originalité des «Trieux» est donc d'accorder la priorité à la vie en famille. Elle peut en loger huit en permanence sur les trois étages du numéro 94 de la rue de Bruxelles.
Chaque cas qu’ils rencontrent est évidemment particulier, mais ils voient surtout arriver des gens qui ont été expulsés de leur logement, qui sortent d'une hospitalisation ou qui viennent de vivre une séparation.
La porte des «Trieux» n'est jamais fermée aux anciens locataires, mais le but n'est pas de les retenir. Ils sont une maison par laquelle transitent des gens qui ont des difficultés. Pour eux le mot «transiter» est important. «Les Trieux» sont un lieu où l'on se reconstitue des forces avant de recommencer à mener une vie autonome.
Pour atteindre cette autonomie, les locataires peuvent compter sur l'ensemble du personnel d'encadrement de la maison: quatre éducateurs, deux assistants sociaux et le directeur.
Ils accompagnent leurs habitants dans toutes leurs démarches pour obtenir un nouveau logement ou pour régler tous leurs problèmes administratifs. Mais dans tous les cas, ils essaient que leur séjour ne dépasse pas les 9 mois. Car selon le décret les personnes placées en maison d’accueilles ne peuvent rester plus de 9mois dans la maison. Bien sur ces personnes on droits à trois dérogations de 3mois chacune si