Les usa et leur influence dans le monde
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. En 1655, elle épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la haute société de la cour et à ouvrir avec succès son propre salon. C’est une femme de lettre française connue à son époque qui écrivit le premier roman historique, La Princesse de Clèves.
Dans ce passage, l’histoire de Mme de Valentinois est racontée par Mme de Chartres à sa fille. Ce récit est une digression par rapport a l’intrigue principale. Récit enchâssé dans le récit. Il est justifié par les questions de la princesse, et, s’il a une portée éducative, il n’en reste pas moins qu’il met en valeur les failles de l’éducation de Mme de Chartres. Ce récit apparait comme un "exemplum", c’est une anecdote a visée argumentative et illustrant des principes moraux.
Plan : I- Une princesse en quête de vérité 1- Les questionnements de la princesse 2- Les reproches de la princesse 3- La faillite de l’éducation maternelle
II- La visée éducative de ce récit 1- La condamnation de la vie de la Cour 2- Une condamnation a coloration moraliste / éducative 3- Une lecture de l’histoire
I- C’est un dialogue ouvert par la Princesse de Clèves et il initie le récit de Mme de Chartres sur Mme de Valentinois. La raison première de la Princesse est son ignorance qu’elle découvre en elle-même.
1) • L’ignorance engage la Princesse à questionner sa mère. On retrouve cette ignorance sous la forme du vocable « étonnement » lequel est redoublé par l’adjectif hyperbolique « extrême ». • C’est quelqu’un qui ne comprend