Les vampires
Origines/naissance du mythe Monde Buveurs de sang, femmes ou hommes, dieux ou déesses, revenant(e)s, parfois accent sur : abreuver de jeunes filles ou d’enfants (vulnérables) Religion : Associés à certaines divinités indiennes, égyptiennes, phéniciennes, incas. Références dans la Bible, culture perse. Rites : absorption du sang pour plusieurs ethnies
Antiquité grecque Grèce Créatures s’abreuvant du sang des victimes dans leur sommeil plusieurs femmes de la mythologie grecque ont des caractéristiques vampiriques, références : mythes, poésie (Théocrite)
Antiquité romaine Rome Lamia, goule nécrophage. Lamies : Créatures femelles qui attirent les victimes hommes, lascives (image érotique)
Antiquité Peuples slaves, folklore Vampir : revenant, Manifestation d'une âme en peine possédant un corps en décomposition (le sien ou d'une autre personne), le vampir passe pour vouloir se venger des vivants en leur subtilisant leur sang et leur énergie vitaleD 16.
Origines/antiquité : naissance du mythe
L’Église condamne les superstitions païennes, mais certaines circonstances historiques favorisent la persistance des mythes.
Époque Lieu Caractéristiques
Moyen âge Europe Mort affamé. Différentes images : manducator (dévorent le linge enterré à leurs côtés, bruits de mastication), Uriels, Nombreux, craints : persécutions, enquêtes, procès, défense : ouvrir des tombes, couper la tête et éventrer avec un pieu le mort. Lié aux épidémies de peste
XV-XVI Figures historiques associées à des vampires : prince de Valachie Vlad L’Empaleur (XVe) : propagande, inspire Dracula.
Élizabeth Bathory (XVIe s) inspire les légendes de vampires : tue et se sert du sang de ses victimes pour rester jeune : ne boit pas le sang mais est l’incarnation du côté aristocratique du vampire (par la suite, paysan)
XVII-XVIII Europe Apogée des contes de vampires en dépit du rationalisme naissant lors du siècle des Lumières
XVIII Europe Première