Les caprices de marianne, acte ii scène 1
Musset va utiliser des champs lexicaux pour décrire les différentes émotions de Marianne comme la colère : « "abjecte", "déchirer à belles dents", "montrer au doigt", "refrain d'une chanson à boire" ». Il utilise aussi des figures de styles comme la métaphore : « Si je me rends, que dira-t-on de moi ? N’est-ce pas une femme bien abjecte que celle qui obéit à point nommé, à l’heure convenue, à une pareille proposition ? » qui montre que Marianne doit faire un choix entre sa réputation et sa moralité. Musset exprime à travers cette métaphore, l'idée que céder aux demandes ou aux attentes des autres peut entraîner une perte de respect et de dignité et que dans le cas de Marianne si elle cède facilement à la demande de Coelio, elle sera considérée comme …afficher plus de contenu…
Elle dénonce l'idée qu'une femme qui cède à ces pressions est considérée comme dénuée de dignité et de valeur. Et peut-être moqué par cette société. Elle ajoute aussi la restriction de l'autonomie et de la liberté des femmes : Marianne met en avant l'idée que les femmes sont soumises à des attentes sociales et culturelles qui les privent de leur autonomie et de leur liberté. Elle dénonce la façon dont les