CORRECTION LECTURE LINEAIRE 12Les Fausse Confidences, Marivaux : Acte I scène 2IntroductionDepuis la fin du 17e siècle, le théâtre parisien voit s’affronter la querelle des Anciens et des Modernes. Marivaux a pris part pour le clan des Modernes, ce qui explique son choix de n’écrire ses pièces qu’en prose et refuser le code de la Grande comédie. Le dramaturge des Lumières recherche une nouvelle forme de comique et s’inspire du théâtre italien, la Commedia delle arte. Il souhaite rompre avec la …afficher plus de contenu…

» et il annonce son stratagème du coup de foudre fonctionnant à coup sûr : « Vous m’en direz des nouvelles » : Si Araminte ne met pas ses actes en sentiment, elle restera faible « elle se débattra/deviendra faible ». Transition : Dans ce second mouvement, l’importance de Dubois croit. Il apparait comme celui qui peut orienter les événements, et si Dorante n’a pas les richesses pour s’imposer, ce sera la séduction et l’amour, grands thèmes de Marivaux, que convoquera Dubois. Mouvement 3 : Le stratagème de DuboisRéplique …afficher plus de contenu…

Cette certitude est amplifiée par l’usage de la parataxe « Je m’en charge, je le veux ; je l’ai mis là ».L’anaphore en « je » évince Dorante et montre que le valet est le personnage central qui décide du destin des autres. D’ailleurs, après « je vous conduits », Dubois marque une conséquence chronologique de son action par la conjonction de coordination « et », avec un parallélisme de construction (avec la forme « on vous » + verbe + tout…). L’énallage de personne où Araminte (elle) est remplacée par « on » laisse entendre que la femme, qui n’a encore jamais été citée, n’est pas le problème.Dubois montre également qu’il est fin connaisseur du sentiment amoureux, affirmant que c’est la vérité des sentiments qui triomphera des normes sociales par une personnification « Quand l’amour parle », associé à une métaphore en attribut du sujet: « il est le maître