L16-L29- II- La « folie » du quiproquo à la révélation. « C’est à la tête que le mal le tient. » Ici, Dubois révèle le mal de Dorante en créant un comique de geste comme l’indique la didascalie « il se touche le front ».On observe alors que la scène devient alors réélement comique. La comparaison à valeur hyperbolique « timbré comme cent » vient alimenter le blâme que Dubois fait de son maître pour ensuite mieux faire son éloge. Puis, Araminte est surprise de la confidence de Dubois car celle-ci …afficher plus de contenu…

On remarque ici aussi que Dubois blâme son maître pour mieux faire son éloge.« Qu’il est tombé fou » vient alimenter le quiproquo entre folie et amour car cette réplique a un double sens. En effet, on pourrait penser qu’il s’agit du « tomber » de tomber amoureux. A l’inverse de ce qui est ressenti par Araminte lors de ce quiproquo, cette métaphore de l’amour à travers la folie contribue à mettre Dorante en …afficher plus de contenu…

On peut ainsi dire que Dubois joue le rôle d’entremetteur amoureux.Le spectateur comprend peu à peu le stratagème mis en place par Dubois et devient en quelque sorte complice de Dubois qui se place en tant que maître du jeu. La didascalie « un peu boudant » marque le triomphe du stratagème de Dubois : Araminte boude car elle est conquise par Dorante et elle est donc déçue de devoir le congédier. Par ailleurs, cela pourrait aussi insinuer une certaine jalousie qu’Araminte éprouve à l’égard de la soi-disante femme pour laquelle Dorante se serait épris d’amour. Cela est justifié par la curiosité d’Araminte, qui interroge toujours : « Est-ce que tu la connais, cette