I. Un recueil dans la tradition poétique
A . Des topoï classiques
Automne :
- « Automne »
- « Rhénane d’automne »
- « Automne malade »
- « Colchiques »
Tempus fugit – vita flumen:
• topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard )
• l’élément liquide qui s’écoule
→ « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique
• Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal …afficher plus de contenu…

• amour souvent malheureux
◦ « La Chanson du Mal-Aimé » (transition seconde partie)
→ apparaît comme mélancolique
→ fin de l’insouciance de l’été
→ marque la transition avec l’hiver
=> saison préférée de romantiques B. Le recueil laisse une large place au passé du poète
Éléments biographiques dans les individus évoqués :
• Annie Playden :
◦ jeune anglaise rencontrée lors de son séjour en Allemagne, près du Rhin en 1900.
◦ tente de la reconquérir en vain avant qu’elle ne parte aux …afficher plus de contenu…

Bonus : Alcools = une chanson faite de refrains
Une symétrie semble structurer l’ensemble du recueil. Comme autant de jeux d’échos, les poèmes entrent en résonance les uns avec les autres.
Progressant vers le centre de l’ouvrage au cœur duquel se trouve « Le Brasier » considéré par
Apollinaire comme son œuvre la plus aboutie, les poèmes se répondent en reprenant les mêmes thématiques :
• Le temps qui passe / fin de l’amour : Le Pont Mirabeau // Automne malade
• Douleur d’être au monde : Chanson du Mal Aimé // A la Santé
• Impossibilité d’aimer : Les colchiques // 1909
• Influence de Verlaine : Palais // Clair de