Les états bourguignons
Les états bourguignons se forment entre le 14e et le 15e siècle. Des princes d'origines françaises, les ducs de bourgogne rassemblent de nombreux territoires (comté de Flandre, principauté de Namur, Brabant, Limbourg, Hainaut, Hollande, Zélande, Luxembourg et Franche-Comté. C’était une manière de gagner des territoires. Tout débute en 1369, Philippe le Hardi, frère de Charles V et fils de jean II le Bon, épouse Marguerite , fille et seule héritière de Louis de Maele (1346-1384), comte de Flandre. A la mort du père de Marguerite, c’est Philippe qui prendra sa place. Celui-ci acquiert la Flandre, l’Artois et la Franche-Comté. Nous voyons alors apparaître une nouvelle dynastie qui durera pendant un siècle, les ducs de bourgognes. Ils désignent l'ensemble des possessions acquises par les ducs de la seconde maison capétienne de Bourgogne et leurs héritiers. A cette époque, les ducs de bourgogne étaient vassaux du Roi de France pour le duché de Bourgogne , l’Artois et la Flandre, et vassaux de l’empereur pour le comté Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d’autres terres.
DUCS DE BOURGOGNES
* Philippe II le Hardi (1384-1405)
Cette réunification est principalement l'oeuvre de Philippe II. Il agrandit son territoire par 4 moyens (guerres, mariage, achats et héritages).
* Jean sans Peur (1405-1419)
Il poursuivit la consolidation de l'État bourguignon, politique entreprise par son père.
* Philippe le Bon (1419-1467)
Il veut agrandir ses états : il acquiert la Picardie et la plupart des territoires qui composent aujourd’hui la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas.
La bourgogne connaît alors son apogée : les villes se développent, la noblesse mène une vie fastueuse. La bourgogne est alors un véritable état, même si les deux blocs territoriaux qui la composent sont encore séparés par la Champagne et par la Lorraine.
* Charles le téméraire (1467-1477) Il multiplie les conquêtes et les acquisitions :