Les étudiants montpelliérains et la police : des ressentis hétéroclites
Les étudiants montpelliérains et la police : des ressentis hétéroclites
Habituellement définis dans le sens commun comme une catégorie sociale à part entière et homogène, les jeunes se voient prêter des représentations, des ressentis, et des lectures du monde à la limite de l'archétype le plus stérile. Il ne sera pas nécessaire ici d'objectiver les divers processus sociaux de production et de reproduction culturelles spécifiques à chaque milieu socio-culturel voire à chaque cohorte sociale. Une logique qui transcende des catégories d'âge, pourtant si souvent présentées comme imprégnées d'une culture quasi homogène. Voulant dépasser les clichés stéréotypés et les productions naïves du sens commun, réutilisées par la logique politicienne, nous avons voulu vérifier s'il existait réellement une variabilité des représentations des jeunes sur un sujet à la fois sensible et révélateur comme la police. Pour cerner une population à notre portée et face à l'absence d'études sociologiques sur les représentations de la police que se font les étudiants, notamment ceux de Montpellier, nous nous sommes proposés – avec dans l'idée de questionner les préjugés estudiantins qui attribuent des idéologies différentes et opposées selon les filières - d'interroger la population étudiante montpelliéraine afin d'apporter un éclairage sur ce sujet. Celui-ci peut permettre également de souligner l'influence des études sur l'imaginaire social des étudiants. Ainsi la question de l'existence d'une variabilité dans les représentations des forces de l'ordre en fonction de la discipline étudiée et donc la faculté fréquentée s'est naturellement posée ; ce questionnement s'est matérialisé par la présence de deux tendances implicites dans le type d’expérience évoqué par le questionnaire. Certaines questions renvoient en effet à ce qu’on pourrait nommer