Les œuvres du passé ne sont-elles bonnes que pour le passé ?
Note observations Sujet : Les œuvres du passé ne sont-elles bonnes que pour le passé ?
« Les chef-d’œuvres du passé sont bons pour le passé, ils ne sont pas bons pour nous », a dit Antonin Artaud, depuis toujours cette question fait polémique. En effet le combat entre les partisans des Anciens et des Modernes qui cherchent à défendre leurs causes. Nous allons donc chercher à répondre à la question suivante : Les œuvres du passé ne sont-elles bonnes que pour le passé ? Pour cela nous procéderons en trois parties, une première partie dans laquelle nous vérifierons si les œuvres du passé sont à rejeter, puis une deuxième partie où l’on fera l’hypothèse que les chef-d’œuvres sont intemporels et enfin une dernière partie où l’on montrera que les œuvres modernes doivent tenir compte de l’enseignement des œuvres du passé.
Les œuvres du passé ne peuvent plus susciter l’intérêt qu’elles avaient autrefois, de part leur style d’écriture par exemple. Les langues utilisées dans l’écriture d’anciennes œuvres (vieux français, latin, grec) empêchent un accès à une majorité de personnes qui n’en ont pas eu l’enseignement ou bien dont la difficulté de l’écriture repousse. Ou bien encore en raison de la modification au fil du temps de la langue française qui fait du français de nos ancêtres une langue plus difficile à lire d’année en année. Charles Perrault dans Le siècle de Louis le Grand nous décrit bien ce style d’écriture parfois pompeux, « du lecteur le plus âpre et le plus résolu un dialogue entier ne saurait être lu », « Platon fut divin du temps de nos aïeux, commence à devenir quelquefois ennuyeux ».
En outre, dans cette même œuvre, Charles Perrault nous apprend que les auteurs du passé ont commis des erreurs, il nous dit « lassés d’applaudir à mille erreurs grossières». A cela on peut ajouter la citation latine bien connue « errare humanum est » (l’erreur est humaine), qui nous montre bien que ce n’est pas parce que les auteurs passés