L'économie semble très bien rebondir, avec des vaccinations généralisées, la réouverture d'un plus grand nombre d'entreprises et un grand afflux d'argent public. Selon un article de Forbes, les experts s'attendent à ce que l'économie augmente d'environ 7 % en 2021, soit la plus forte croissance par année civile depuis 1984. Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'un grand nombre de salariés aient l'intention de changer de métier dans un avenir proche. Selon l'étude Prudential Financial Pulse of the American Worker, un travailleur sur quatre prévoit de chercher un nouvel emploi une fois la menace de pandémie passée. Plus de 40 % des personnes interrogées dans le cadre du Work Trend Index de Microsoft, une étude mondiale portant sur plus de 30 000 employés dans 31 pays, ont déclaré vouloir quitter leur lieu de travail actuel cette année. Selon Rob Falzon, vice-président de Prudential, l'épidémie a entraîné une expérience très réelle de manque de mobilité professionnelle des employés et une inquiétude quant au développement des compétences. Les gens pensent qu'en dépit de leurs efforts, ils n'ont pas eu la possibilité de progresser professionnellement sur leur lieu de travail actuel. Le secteur de l'informatique/des services logiciels a connu une hausse spectaculaire en juin 2021, en raison de l'augmentation de la demande, et n'a jamais été aussi élevé. De nombreux employés cherchent à changer de carrière ou à progresser dans ce domaine, ce qui entraîne une augmentation des emplois dans ce secteur. La question qui se pose alors est la suivante : les emplois dans le domaine des technologies de l'information sont-ils la prochaine grande nouveauté sur le marché du travail ?

Les lieux de travail sont en pleine mutation, ce qui génère beaucoup d'anxiété. On observe une polarisation croissante des options du marché du travail entre les emplois hautement et faiblement qualifiés, ainsi que le chômage et le sous-emploi, notamment chez les jeunes, la stagnation des salaires