Lettre 29
2.Une critique de la religion
2.1.Un conseil religieux
*Le champ lexical du jugement est présent tout au long du texte : « chef » (l.1) ; « articles » (l.11) ; « la loi » (l.13) ; « on a jugé » (l.15) ; « on a pris ce dernier parti » (l.17) ; « rompre ses vœux » (l. 19-20) « juges » (l.52) ; « coupable » (l.53) ; « règle » (l.54) ; « témoignage » (l.57) ; « condamnés » (l.63) et crée ainsi une ambiance de tribunal religieux.
2.2.Les principes de la religion
*La religion catholique a pour chef religieux le pape, il « est le chef des chrétiens » (l. 1), cependant son autorité n'est plus si importante : « on ne le craint plus » (l.4-5).
*Il est accusé de s'être enrichi grâce à un héritage, celui « de Saint Pierre » (l.5-6), ce n'est donc pas grâce aux fidèles mais par récupération du poste de Pape. Son territoire dans lequel il exerce son pouvoir est grand, il comprend la France, « un grand pays sous sa domination » (l.8).
*Les évêques eux, sont les « subordonnés » du Pape, ils ont deux rôles : le premier, c'est qu'« ils font […] des articles de foi » (l.11-12) et le second est de faire respecter les « pratiques religieuses difficiles » (l.14-15).
2.3.Des incompréhensions
*Il suffit de demander au Pape d'être pardonné pour qu' « il donne aussitôt la dispense » (l.22)
*De plus, dans la Bible, il est dit de ne pas tuer son prochain or « il n'y a jamais eu de royaume où il y ait autant de guerres civils » (l. 28-29) ce qui veut bien dire que les chrétiens se sont entretués.
*Encore, les gens faisant des « propositions nouvelles […] sont appelés hérétiques » c'est à dire qu'il faut les différencier des orthodoxes et des chrétiens.
*La politique de jugement est mise en avant par une antithèse : « un accusé est innocent » (l.52) en opposition avec « ceux-ci le présument toujours coupable (l.53) et les témoins ne sont « jamais capable de mentir »