Lettre amérindienne du chef seattle

504 mots 3 pages
Une lettre du chef Seattle que je trouve des plus représentatives de cette culture qui nous manque.
Structurée, poétique, spirituelle elle nous présente l'inverse de ce que l'on prétend connaître des ces gens non civilisés et sans éducation... Voici, en partie, de quoi sont capable ces « sauvages »...

CHEF SEATTLE ;
Comment peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre; cette idée nous semble étrange; la fraîcheur de l'air et le scintillement de l'eau ne nous appartiennent pas. Comment pouvez-vous nous les acheter ? Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple, chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque brume dans les bois sombres, chaque clairière ou chaque insecte bourdonnant est sanctifié dans la mémoire et l'expérience de mon peuple; la sève qui court à travers les arbres charrie les souvenirs de l'homme rouge. Nous faisons partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs; le cerf, le cheval, le grand aigle, ceux-là sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs de la prairie, la chaleur du corps du cheval sauvage et l'homme, tout cela appartient à une même famille. L'eau étincelante qui court dans les torrents et les rivières, n'est pas que de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu'elle est sacrée et que chaque reflet dans l'eau limpide des lacs parle des évènements et des traditions qui ont marqués la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau, c'est la voix du père de mon père. Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif, elles portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, il faudra vous en souvenir; et il faudra apprendre à vos enfants que les rivières sont nos sœurs et les vôtres, et désormais vous devrez donner aux rivières la tendresse qu'on accorde à toutes sœurs. Dans les villes de l'Homme Blanc il n'y a pas de coin tranquille, nulle part on ne peut y écouter

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