Lettre aux paysans
François Marie Arouet plus connu sous le nom de Voltaire né en 1694 et mort en 1778 à Paris, est un dramaturge, écrivain et philosophe des Lumières. Issu d'une famille bourgeoise et cultivé, il fut élu à l'académie française en 1746. Déiste, il rejette la monarchie absolu et la démocratie. Il pense que l'homme peut amélioré le monde en soutenant les actions, la tolérance , la justice et la raison. Il passa de l'optimisme au pessimisme. En 1759 il fit paraître Candide ou l'Optimisme, une de ses œuvres les plus achevées et l'un des plus grand succès littéraire : elle fut réédité vingt fois lorsque l'auteur vivait et plus d'une cinquantaine de fois aujourd'hui. Dans le chapitre dix-neuf de cette œuvre nommée Le nègre de Surinam, Voltaire dénonce l'esclavage ainsi que l'atteinte aux droits et libertés de l'homme à travers la rencontre de Candide et d'un nègre, esclave travaillant pour des hollandais, qui lui raconte comment il est traité. Nous pouvons donc nous demander comment ce texte dénonce avec efficacité l'esclavagisme. Dans un premier temps nous verrons une dénonciation de l'esclavage puis un récit dramatique.
Voltaire commence le récit en décrivant le nègre que Candide trouve étendu par terre; il insiste sur la tenue vestimentaire de celui-ci « [...]n'ayant plus que la moitié de son habit[...] un caleçon de toile bleue [...] » (l.2-3) et « [...]un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. » (l.9) ce qui montre ici une mauvaise qualité de vie. Lorsque Candide parle du nègre et au nègre il emploie des adjectifs péjoratifs tel que « [...]ce pauvre homme[...] » (l.3) et « [...]l'état horrible où je te vois » (l.5) ce qui accentue d'avantage le fait que le nègre à une mauvaise qualité vie. « M. Vanderdendur » (l.6) est un patronyme inventé par Voltaire sur le modèle hollandais signifiant « la dent dure » ce qui montre un trait de son caractère; en plus de ce nom très significatif vis à vis de sa personnalité nous le