Lettre de fable
Vivien DELARUE Henry GALLIMARD
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Mon cher ami,
J’ai été très flatté que vous sollicitiez mon aide pour un avis littéraire. Vous avez bien fait, les Fables de la Fontaine sont mes lectures préférées. Je vais vous présenter mon avis sur trois fables de ma sélection.
Tout d’abord, Le Héron. Cette fable nous apprend à profiter des occasions qui se présentent et non d’attendre une offres digne de notre propre estime. Il ne faut pas attendre qu’un miracle arrive mais profiter de cet instant et ne pas être trop hautain comme le héron. On peut prendre comme exemple les offres d’emploi de nos jours qui se font rares en ces temps de crises dans cette société anonyme où seul les premiers arrivés réussissent. Elle est là pour nous apprendre à ne pas faire le difficile et accepter ce qui peut nous faire perdre de l’estime de soi-même car cela nous permettra d’en regagner par la suite. La morale est qu’il ne faut pas faire le paresseux et attendre, attendre jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien pour se satisfaire ou se contenter du minimum comme le héron qui fait une maigre chère avec un vulgaire limaçon. Je trouve la conclusion de ce récit très instructive car La Fontaine nous dit que les plus opportuns, sont les plus malins, « Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ». N’avez-vous pas du accepter des offres loin de vos attentes pour réussir ainsi ?
Je vais aussi vous parler de mon choix pour Le chat, la belette et la petit lapin. Le lapin et la se disputant, ils décident de demander au chat (métaphore de Louis XIV) de trancher. Ce dernier prend alors la décision d’ abuser de leur confiance pour ensuite les dévorer. Cet abus de la part du chat nous montre l’arbitraire que se permettait le Roi à l’égard d’autrui à l’époque. Il