Ma démarche et mon choix sont motivés par un parcours professionnel embrassant le socioculturel et le socio-éducatif.

En effet après de nombreuses années en tant qu’animateur dans les zones d’habitat sociales, j’ai travaillé essentiellement auprès de jeunes dits en difficultés et en recherche identitaire.

J’étais alors confronté à la limite de l’action de l’animateur et fortement frustré de ne pouvoir appréhender le jeune dans sa dimension individuelle et familiale.

C’est donc tout naturellement que je me suis dirigés vers l’éducatif en travaillant dans un premier temps dans un CER puis en internat traditionnel.

Ces expériences de près de 4 ans m’ont permis d’aider le jeune en agissant sur les aspects périphériques de sa vie. J’ai découvert le travail en famille, le lien avec les services placeurs (magistrats, ASE…), le travail avec de nouveaux partenaires et des pratiques de travail différents.

Cette expérience intense et enrichissante m’a permis de me doter d’outils et d’une connaissance théorique abordés dans le cursus du DEES.

Cette pratique toute positive qu’elle fut souffrait de la reconnaissance du diplôme même si le statut m’était largement accordé par les collègues et les employeurs.

Ayant par ailleurs suivi le cursus du DEFA durant 6 ans, j’appréhendais de suivre tout le cursus du DEES, alors que j’avais en pratique acquis une expérience certaine me permettant de m’inscrire dans le cadre d’une validation de l’expérience.

La reconnaissance de ses acquis permettra de montrer que les ocnnaissances acquises sur le terrain et l’expérience peuvent remplacer, se substituer à une formation initiale voire même être plus performante surtout dans le domaine éducatif où les relations avec les usagers qui me sont confiés prennent une place importante.

La reconnaissance des acquis devrait me conférer une autorité nouvelle et un statut institutionnel rayons le fameux « faisant fonction d’éducateur spécialisé » inscrit tant sur mon