Lettre le dernier jour d'un condamne
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85000 LA ROCHE-SUR-YON 85000 LA ROCHE-SUR-YON
26 janvier 2014
Chère grand-mère, Je vous écris cette lettre, car dernièrement j'ai fais la découverte d'un livre, qui, je pense vous plaira. Ce livre s'intitule, "Le dernier jour d'un condamné", il fut écrit en 1829 par Victor Hugo. Le titre est parfaitement évocateur de l'histoire de ce livre. Il décrit, comme vous avez du le comprendre, l'histoire d'un jeune homme condamné à mort. Ce dernier nous raconte sa vie en prison et nous fait vivre chacun de ses sentiments. Ce livre m’a beaucoup plu et surpris. Pourtant, au commencement de l’oeuvre, je n'étais pas très emballé. Mais en avançant dans ma lecture, le style de l'écrivain et son art de faire partager, d'une manière si précise, les sentiments du protagoniste, m'a beaucoup touché. Victor Hugo, par son talent, a réussi à me donner l'impression que le prisonnier se confiait à moi (à moi, un inconnu, des choses si importantes à ses yeux). Par exemple, il nous narre son "premier baiser" avec une jeune fille lorsqu'il était plus jeune, un instant inoubliable pour lui : "C'est une soirée que je me rappellerai toute ma vie. Toute ma vie!". Il nous raconte aussi son déchirement quand il revoit une dernière fois sa fille. D’autant qu’elle ne le prend absolument pas pour son père et qu’elle l'appelle "Monsieur". Imaginez-vous Grand-Mère, vous qui avez des enfants, la douleur que vous ressentiriez s’ils vous parlaient comme à une étrangère. C'est finalement la pire chose que vit ce prisonnier qui est avant tout un père. C'est un livre aussi très mystérieux. Victor Hugo ne nous dévoile aucun détail sur l'identité du protagoniste, héro de ce roman. Le livre ne nous révèle d’ailleurs les raisons de sa condamnation à mort. Cela renforce l'impression de mystère qui plane sur cet homme qui pourtant se confie à nous, lecteurs, qui sommes de parfaits étrangers. Chère