Lettre a jean arthur rimbaud
En classe, nous avons appris quelques uns de tes poèmes, notamment « Le dormeur du Val ».
J’aime bien la façon dont tu mène ce poème : le début est reposant, tu fais en sorte qu’on se croit au paradis alors que le poème parle, en réalité, de la mort d’un jeune soldat.
J’ai aussi bien aimé le « Bateau Ivre ». J’ai mis du temps à comprendre que c’était un bateau qui parlait et non toi. Ton imagination est forte. Tu racontes ta vie à travers tes poèmes, comme dans « Les Poètes de sept ans » où tu fait référence à la révolte de l’enfant à l’égard de sa mère, tu exprimes également tes opinions (« À la musique »)
Tu exprimes aussi tes envies, comme dans « Sensation », où tu nous montre ton désir de voyager. J’aime bien le dessin d’Ernest Pignon Ernest (un jeune adolescent avec le regard vague, les cheveux en pagaille, les habits froissés, portant un baluchon sur son épaule …) car il représente parfaitement la vie que tu as mené : un adolescent triste, pauvre, qui refuse la bienséance, qui a le gout pour les fugues et le voyage (on ne te surnomme pas pour rien « L’homme aux semelles de vent »).
Ta vie a été dure, personne ne peut le nier. Face à la pauvreté, à ta mère, tu as quand même pu réaliser tes rêves : devenir poète et voyager. Et tout ça parce que tu n’as jamais abandonné, tu es resté fidèle à tes choix …
J’ai bien aimé le livre de Sarah Cohen-Scali, en racontant une bonne partie de ton enfance, qui nous a appris tellement de choses.
On y aperçoit des moments de ta vie d’adolescent qui raconte ses malheurs, ses joies, ses dégoûts et ses plaisirs.
J’apprécie ton coté « aventurier ». Tu es partie de Charleville car tu t’ennuyais là bas. Tu as décidé de vivre ta vie, en voyageant, en parcourant le monde...
Tu a dû faire de beaux voyages dans tout les pays où tu a été !
J’admire tout ce que tu as fait mais une seule question me tracasse :
« Pourquoi as-tu cessé d’écrire ?