Leurope de 45 a 91
Atouts et Handicaps !
Un rapport de la Fédération Royale d’Associations Belges d’Ingénieurs Civils et d’Ingénieurs Agronomes
Préface
Préfacer une étude intéressante à plus d’un titre est un grand plaisir pour un Ministre de l’Enseignement supérieur
Les accords de Bologne augmentent encore l’acuité des questions qu’on peut se poser à la lecture de cette étude concernant le contenu et les finalités de la formation des Ingénieurs Civils et des Bioingénieurs:
• correspond-elle aux exigences du monde d’aujourd’hui ? • lui permettra-t-elle de s’adapter à celui de demain ? • faut-il intégrer et préparer la formation continue ?
L’étude présentée ici a le grand avantage de se baser sur des réponses à des questionnaires précis s’adressant tant aux enseignants dans les universités, qu’aux diplômés actifs dans des entreprises publiques ou privées, ainsi qu’aux responsables de ces entreprises. Elle nous informe ainsi sur la place et le rôle de l’ingénieur civil dans notre société, sur le rôle qu’il y joue, mais aussi sur celui qu’il devrait y jouer et, par extrapolation, sur la manière dont il façonnera l’Europe de demain.
S’il est reconnu que, sur le marché du travail international ou dans les échanges académiques, la formation actuelle de nos ingénieurs n’a rien à envier à celle de leurs collègues étrangers, il est, je crois, possible de l’améliorer en nous inspirant des conclusions de la présente étude.
Il ne s’agit nullement de la remettre totalement en question, mais simplement d’essayer tous ensemble, en gardant en arrière-plan le formidable élargissement européen, de lui donner une valeur plus grande via les orientations et les approfondissements divers qui sont proposés: • mettre l’ accent sur les aspects sociaux et humains du milieu dans lequel il évoluera. • promouvoir le travail en équipe, d’autant plus primordial que souvent l’Ingénieur sera le moteur d’un groupe