Libertinage dans DJ
Libertinage de pensée
Plusieurs éléments traduisent un certain libertinage de pensée dans la pièce. Dom Juan a une façon de pensée libertine qui est contraire aux principes moraux défendus par la société de l’époque. Il défend clairement son point de vue et ne comprend pas comment les autres personnes peuvent diverger de ses idées.
Sganarelle = point de vue de la société de l'époque (D.J. le trouve naïf et stupide)
→ renforce libertinage de Dom Juan, qui s'y oppose fortement en utilisant des termes de domination et en rendant ses idées impersonnelles et universelles.
a. Il utilise les femmes comme argument:
Se rend victime face à la femme
→ renforce l'aspect naturel que D.J. veut faire ressortir de son comportement : Il considère donc le libertinage comme quelque chose d’obligatoire pour vivre et auquel on ne peut opposer résistance.
Se pense indispensable et nécessaire aux femmes → Crois rendre service en étant disponible pour chacune d'elles Il fait un lien entre sa nécessité pour la femme et la nature pour placer l’infidélité comme juste et obligatoire.
b. Il utilise la religion comme autre argument: mise en relation entre ses idéaux et la religion
→ inverse totalement la logique en combinant fidélité avec injustice et infidélité avec justice.
→ se sent supérieur à ceux dont l'avis diverge du sien.
Stabilité amoureuse = non-plaisir → combinaison des principes moraux de l'époque et du bonheur impossible
Libertinage de moeurs
Dans l'acte 2 de la scène 2, Dom Juan utilise plusieurs techniques pour arriver à ses fins.
Il utilise un langage qui déstabilise les femmes : Utilisation de la langue impeccable et rhétorique parfaitement persuasive → manipulation de la femme (mensonge dû à sa connaissance des désirs et des attentes de la femme) = demandes en mariage acceptées.
Il utilise également énormément le mensonge car il connaît bien les attentes