Liberté de Paul Eluard
Problématique : comment, à travers le message d’espoir du poème « Liberté », Paul Eluard s’engage-t-il contre le pouvoir en place ?
Dans ce poème Paul Eluard (« je ») s’adresse à la Liberté (« ton nom ») mais on ne le découvre qu’à la fin du texte. On a donc d’abord l’impression qu’il s’adresse à une personne réelle, la Liberté est alors allégorisée.
Le poème est composé de 14 quatrains dont 13 sont construits sur le même modèle : 3 heptamètres avec l’anaphore de « sur » et un tétramètre « J’écris ton nom » répété à la fin de chaque quatrain, comme un refrain. Ces anaphores et ces répétitions créent un effet de litanie, le poème devient une sorte de prière sacrée et surtout il est plus facilement mémorisable, permettant ainsi une diffusion plus facile au sein de la Résistance et détournant ainsi la censure nazie.
Le dernier quatrain conclut le poème et dévoile à qui le poète s’adresse. Le mot « Liberté » est détaché à la fin du poème, il est ainsi mis en valeur et apparaît comme une valeur suprême.
Le poète veut montrer aux Résistants que même si leur pays est occupé par l’ennemi, la Liberté est présente partout, elle surpasse tout, même les choses négatives comme la solitude, le désespoir et la mort (« Sur la solitude nue / Sur les marches de la mort »).
Le poète a donc pour mission de délivrer un message d’espoir, en montrant, grâce à sa poésie et au pouvoir de la parole poétique, que la Liberté est bien là, il invite les Résistants à poursuivre la lutte, c’est ce que résume le dernier quatrain.
Le rythme du poème est entretenu par des vers courts sans rimes,Le vocabulaire est très simple, car Eluard lui-même disait qu’il faut peu