Un beau jour, Renart décida d’aller rendre une petite visite à son oncle. En arrivant, Renart toqua à la porte, et aussitôt celle-ci s’ouvra : « Qu’est ce bon neveu ? lui demanda Ysengrin curieux
-tu me parais mal en point, serais tu malade ?» s’étonna le loup fort surpris de l’état de son neveu.
Renart expliqua qu’il ne se sentait pas très bien en se touchant le ventre. « Tu n’as pas déjeuné ?
- Et bien non et même je n’en ai pas envie » rétorqua Renart. - Allons donc ! Il ne faut pas se laisser aller !
- Dame Hersent ! » hurla Ysengrin. Il appela vivement sa femme en lui demandant de se lever tout de suite et de préparer à ce cher neveu, un bon repas composé d’une brochette de rognons et de rate. Hersent embrassa Renart sur la joue, et prépara de suite le repas. Renart attablé, vit les trois beaux bacons suspendus à une poutre.
« Voilà de bien beaux bacons s’exclama le goupil !
-Savez vous, bel oncle que si un de vos voisins…
- Quel voisin ? En s’énervant
- N’importe lequel. Ils se valent tous » dit Renart en dégustant avec un certain appétit sa brochette toute fumante.
Renart expliqua à son oncle et à sa tante que les gens ne sont pas toujours corrects et qu’il y a des envieux qui pourraient leur demander de partager.
« Bref si j’étais vous…
-Quoi, si t’étais moi ? »Hurla Ysengrin en se levant furieusement.
-A votre place, je ne perdrais pas un moment pour les détacher, et je dirais bien haut qu’on me les a volés ! »
Ysengrin assura à son neveu qu’il n’était pas inquiet et tel peut les voir qui n’en saura jamais le gout !
« Et si on vous en demandait ?
-Il n’y a pas demande qui tienne », précisa Ysengrin.
Celui d’ailleurs révéla avec une grande certitude, mêlée de violence qu’il n’en donnerait pas à son neveu, ni à son frère, ni à qui que ce soit au monde !
Aussitôt, Renart sortit de la maison bien surpris d’une telle réaction de la part de son oncle. Chemin faisant, Renart entreprit de donner une leçon à son oncle et mit en