Liberté
Il est dans nos habitudes de concevoir la liberté comme une revendication contre toutes les formes de contraintes. Nous pensons qu’il n’y a de liberté que lorsque disparaissent celles-ci. La liberté ne nous est donnée que contre toutes les résistances. La liberté s’exprimerait alors par une lutte contre ce qui la restreint : les règles sociales par exemple.Seulement, si la liberté c’est seulement une forme de révolte, alors il nous faudrait trouver l’isolement absolu pour l’atteindre. Nous vivons en société dans des règles, sous des lois que l’on peut estimer contraignantes. Du coup, nous ne pouvons penser ce que l'on veut.La liberté serait-elle possible sans des règles pour nous contraindre?
A. La liberté de penser et le citoyen
La citoyenneté se définit à partir de la liberté des hommes dans l’Etat. Elle n’implique par n’importe quelle définition de la liberté. Le citoyen ne peut penser ce qu'il veut sans contrainte. Il faut distinguer la licence de la liberté naturelle qui est indépendance sans loi et la responsabilité de la liberté civile. Rousseau écrit : « Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état libre ». La liberté du citoyen se définit pas le respect de la liberté de l’autre citoyen et le souci constant du bien de tous. Aussi il ajoute aussi : « la liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre ». La liberté perdrait tout signification, si elle impliquait non pas un rapport de droit entres les hommes, mais des rapports de force. La liberté naturelle, au sens du « je peux faire ce que je veux », peut détruire et finir par nier la liberté elle-même. La liberté que jeme donne, je dois aussi pouvoir la prêter à autrui. la liberté civile se maintient dans le respect de l’autre.
Or comment dans la pratique se