THÈSE
L’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne est une bonne chose puisqu’il permettra au Québec d’avoir un accès préférentiel à l’un des marchés les plus lucratifs du monde : l’Union Européenne. En abolissant les tarifs douaniers sur presque toutes les exportations canadiennes, toutes les provinces et territoires y trouvent leur compte. De plus, l’Union Européenne est une destination de choix en ce qui concerne les exportations de minéraux. Le Québec, comblé en ressources naturelles, aura beaucoup d’avantages à tirer de cet accord. Pour ce qui est des entreprises dans le domaine de l’aéronautique, le matériel de transport et de pièces destinés aux véhicules hybrides et électriques, l’Union Européenne est une destination de choix pour ces produits vu leur désir constant d’améliorer leurs technologies. Les produits agroalimentaires auront aussi leur place au sein des échanges avec l’Union Européenne puisqu’elle est un débouché de choix pour ce secteur.

L’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne sera bénéfique pour les entreprises québécoises, mais aussi pour les travailleurs. L’occasion est là, les entreprises n’ont qu’à faire les démarches nécessaires pour voir leurs profits grimper. Dans plusieurs secteurs, l’accord signé par le Canada et l’Union Européenne créera des emplois, ouvrira de nouveaux marchés aux entreprises québécoises et européennes. Signer cet accord signifie que les travailleurs québécois se spécialiseront dans l’innovation, la compétitivité et le succès. Selon certaines études, les travailleurs dans des entreprises qui exportent des biens et services ont des salaires plus élevés.1 L’accord de libre-échange accroîtra la prospérité du Québec ainsi que de sa population.

ANTITHÈSE
La signature de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne n’est pas unanime. Plusieurs producteurs québécois croient que cet accord pourrait tuer bon nombres d’entreprises dans le domaine