Les échanges contemporains de biens et de services relèvent-ils du libre échange ?

Proposition de plan Sur les dix dernières années, on constate une tendance à une progression des échanges internationaux. Cette progression du commerce mondial est liée au progrès du libre échange qui préconise la suppression de toute entrave aux échanges ainsi que la spécialisation internationale. On constate, toutefois, le maintien de certaines barrières, voire l’émergence de nouveaux obstacles au libre échange. C’est ainsi que le sommet de Cancún au Mexique (septembre 2003) s’est soldé par un échec, les PVD reprochant aux pays développés leurs pratiques protectionnistes notamment dans l’agriculture.
On peut, dés lors, se demander si les échanges internationaux contemporains de biens et services relèvent véritablement du libre échange.

Nous verrons que les echges internationaux de B&S reposent essentiellement sur le L.E. (I) mais que le protectionnisme n’a pas pour autant disparu (II)

I. des échanges internationaux fondés sur le libre échange

A. des échanges reflétant en partie les théories du L.E.
- théories traditionnelles du commerce international (Smith, Ricardo, …)
- les nouvelles théories du commerce international (analyse de Posner, cycle de vie de Vernon…

L’ensemble de ces théories se fonde sur l’hypothèse que les pays ont intérêt à pratiquer l’échange international. La réalité du commerce contemporain semble en partie confirmer l’analyse théorique.

B. des échanges progressant grâce à une organisation mondiale du commerce
- le GATT
- l’OMC

Cpdt, la réalité du com. Int. Nous amène à constater que certaines situations relèvent plutôt du protectionnisme que du L.E.

II. le protectionnisme n’a pas disparu

A. les obstacles n’ont pas disparu
– barrières non tarifaires
– subventions
– dumping social voire monétaire

B. l’essor du régionalisme
- l’importance de l’union européenne
- création de zones de libre échange

conclusion :
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